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Respiration

Les ennemis de la respiration

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La respiration est vitale pour le corps humain, elle lui apporte de l’oxygène et rejette ses déchets gazeux. Le système respiratoire est un véritable purificateur mais il est parfois victime de diverses infections. Tour d’horizon.
  1. La rhinopharyngite
  2. La bronchiolite de l’enfant
  3. Les bronchites chroniques

La rhinopharyngite

Il s’agit de la maladie des voies respiratoires la plus répandue, on l’appelle plus communément le « rhume ». La rhinopharyngite est une infection d’origine virale qui se manifeste par plusieurs symptômes : rhinite (la toux, le nez qui coule, les éternuements…), pharyngite mais aussi fatigue, maux de tête, fièvre, perte d’appétit ou encore conjonctivite. Le rhume se transmet par contact avec des sécrétions contaminées propagées dans l’air lors d’un éternuement par exemple. La propagation du virus a généralement lieu en hiver, mais pas exclusivement. Ce sont surtout les organismes réceptifs qui sont moins protégés en cette période froide. La guérison est généralement spontanée mais les symptômes douloureux ou gênants peuvent être traités avec des médicaments. Les complications recensées ne concernent globalement que des personnes à risque comme les fumeurs.

La bronchite aiguë

Maux de gorge, toux, fièvre, courbatures, maux de tête… voici quelques manifestations d’une infection du système respiratoire et plus particulièrement des bronches. Ces maladies très courantes et tout à fait banales arrivent généralement par épidémies aux changements de saison, lors du passage de l’été à l’automne ou de l’hiver au printemps. Dans ses manifestations aiguës, la bronchite est marquée par une fièvre variable, pas trop élevée. Un sentiment de mal être général se fait sentir avec quelques courbatures. Des sensations de brûlure au niveau du sternum s’accompagnent également d’une grosse toux sèche. La bronchite aiguë est souvent consécutive à une infection plus « haute » de type rhinopharyngite. La bronchite évolue assez rapidement : la plupart des symptômes disparaissent et une toux grasse prend la place de la toux sèche.

Soigner l’infection aiguë des bronches

Assez banale, la bronchite est rapidement diagnostiquée par un médecin généraliste. Elle est le plus souvent d’origine virale. Elle ne se soigne pas avec des antibiotiques dans un premier temps. L’usage de ce type de médication est réservé à l’arrivée d’éventuelles bactéries ou pour éviter les risques de surinfection chez des patients à risque comme les fumeurs, les asthmatiques et les sujets à la bronchite chronique. Généralement ce sont donc les symptômes qui sont traités : un antitussif pour la toux, du paracétamol pour la fièvre et les maux de tête. Des désinfectants pour la cavité nasale peuvent permettre de dégager les voies respiratoires.

La bronchiolite de l’enfant

Angoisse de nombreux parents à l’approche de l’hiver, la bronchiolite est une infection virale qui touche quasiment 500 000 bébés tous les ans. Si près de 95 % des enfants de moins de 2 ans sont infectés par le virus responsable de cette gêne respiratoire, la plupart d’entre eux ne présentent heureusement que quelques symptômes de rhume. Les symptômes de l’infection se manifestent sous la forme de toux et de difficultés à respirer. C’est en général une simple rhinite qui est « tombée » sur les bronches. L’inflammation épaissit la paroi des bronchioles ou l’accumulation des muqueuses vient à former de petits bouchons, l’air circule moins bien et provoque des sifflements chez le nourrisson. Pour prévenir l’apparition d’une bronchiolite ou ses récidives, les solutions homéopathiques sont préférables compte tenu de l’âge et de la fragilité des patients. Le traitement efficace une fois la maladie déclarée reste le nettoyage des voies aériennes et la kinésithérapie respiratoire qui vise à aider l’enfant à expectorer. Cette pratique ne peut cependant se faire avant 3 jours de maladie déclarée au risque d’aggraver les symptômes. Rappelons que la bronchiolite est un virus, des antibiotiques seront inutiles. Ils n’interviendront qu’en cas de surinfection des bronches.

Les bronchites chroniques

Il arrive dans certains cas que les bronchites aiguës se compliquent en bronchites chroniques qui correspondent à une inflammation des bronches d’au moins 3 mois par an sur plus de 2 années consécutives. Une bronchite chronique se reconnait non seulement par son étalement dans le temps mais aussi par le volume des sécrétions provoquant la toux. Les patients sont très essoufflés et ressentent une difficulté croissante à respirer. Même au repos, les malades cherchent leur souffle. Ce type de pathologie peut se compliquer en insuffisance respiratoire aiguë. Les hommes sont plus sujets à cette maladie que les femmes. Plusieurs causes peuvent être à l’origine des bronchites chroniques ou doivent être au moins considérés comme facteurs à risques : pollution, climat très humide, allergies lourdes, répétition de pneumopathies ou encore la mucoviscidose… mais le tabac est le principal coupable désigné. Il convient donc d’arrêter immédiatement de fumer, de suivre un régime alimentaire équilibré et de pratiquer une activité physique régulière. La respiration doit être rééduquée. La bronchite chronique est la cinquième cause de mortalité en France, de nombreux malades sont dépendants d’une bouteille à oxygène.


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